Un mot sur le village
Bâti sur les versants verdoyant de l’Ormeaux, notre village dispose de multiples avantages. À équidistance des plaines humides de la Thiérache Ardennaise, des Rièzes du plateau de Rocroy ou des forêts de l’Ardenne, Lonny est situé à 12 km du chef-lieu Charleville-Mézières et à 3 km de la maison du Parc Naturel Régional des Ardennes. Doté de nombreuses chambres d’hôtes et d’un restaurant, notre village est un point de départ idéal pour visiter le nord-est du département des Ardennes.
Proche des principales voies de circulation, la commune de Lonny, incluse dans la zone franche Ardennes, s’applique à faciliter l’implantation d’entreprises ou d’artisans sur son territoire. Alors, pour un week end, une semaine ou pour s’installer, faite le bon choix, venez chez nous.
À propos
Lonny est une commune française située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
- Les habitants sont les luniacien(ne)s
- 636 habitants (rc.2018)
- Superficie : 4,69 km2
Un peu d'histoire…
Les dates importantes de ce que nous savons sur notre village d'hier à aujourd'hui…
1560
du XI au XVI siècle
Naissance…
Lonny existait au XIe siècle. Il était une simple seigneurie qui relevait des comtes de Champagne et du roi . Acquise par Antoine de Croy, elle a été annexée à la baronnie de Montcornet-en-Ardenne en 1561, et ensuite vendue en 1578. À la fin du XVIe siècle, Le village fut érigé, en faveur Jules-César Bernier, en chef lieu de comté qui comprenait les villages de Lonny, Harcy et les Mazures. Il passa ensuite aux familles d’Espinoy et de la Bragelonne. Après la révolution Lonny fait partie du département des Ardennes, district de Charleville, canton de Renwez.
1870
19 octobre 1870
La Fayette ?
Ce jour là, un ballon montgolfière « la république universelle » aussi surnommé « Lafayette » permis à Antonin Dubost (futur président du sénat) de quitter paris assiège par les prussiens. Transportant également 450 kg de courrier ce ballon monté finit sa course, après avoir parcouru, 256 km à Lonny.
1870
16 novembre 1870
Pendant la guerre Franco-Prussienne
Lors d'un engagement entre Lonny et Harcy 300 gardes mobiles et 100 franc
tireur combattent 2500 prussiens et en mettent 200 hors de combat.
1944
4 janvier 1944
Armand Malaise
Le résistant Armand Malaise, décède à Lonny alors qu'il se rendait en mission chez
Georges Peuple, instituteur et secrétaire de mairie à Lonny à la tête d'un réseau d'aide aux résistants et
aux prisonniers de guerre à qui il fournissait cartes d'identité et carte de ravitaillement.
Monuments :
Il y eut un château antérieur au 13e siècle. Son donjon fut détruit à la fin du 17ème siècle, sa porte crénelée, son pont levis et ses tours, marque de l’ancien régime, furent détruit à la révolution. L’urbanisme actuel reflète encore sa présence au lieu dit « le vieux château ». L’œil averti pourra y déceler des vestiges de courtines. Sont toujours visible également, une maison forte antérieure au 15e siècle transformé au 18e siècle en relais de la poste aux chevaux-(Napoléon s’y arrêtât au soir de Waterloo, le 19 juin 1815) et une maison seigneuriale du 16ème siècle dit « le petit château » accueillant actuellement un restaurant.
En 1689, un incendie détruisit l’Église du 14e et 16e siècle, dont le clocher, selon les dires de l’époque,”était le plus haut et le plus magnifique du pays des Ardennes.” elle fut reconstruite dans un soucis fonctionnel en y incorporant cependant le portail de l’ancienne église. Il fallut attendre le 19e siècle pour qu’elle soit embellis ( voûte en bois pardessus la nef, l’installation de deux cloches, la construction d’un perron , l’installation d’un chemin de croix, d’une horloge en 1879, des vitraux) et renforcer (contrefort de soutien des murs) . Le maître-autel et son retable peint sont de la fin du 17e siècle et du début du 18e siècle. Au 19e siècle pour répondre à l’évolution de la population «l’école des filles »fut construite et afin de suppléer à la fontaine du petit château, un nouveau lavoir fut battis rue des Pâquis.
En savoir plus
Au fil du temps
par le Club d'Histoire Locale
L’Histoire du sol de LONNY commence il y a 500 millions d’années, quand naquit l’ARDENNE, un socle dur de schiste et quartzite
Il fut recouvert, à l’époque jurassique (voilà 195 millions d’années par la mer, où se déposèrent d’énormes couches de sédiments : sable, marne, argile, calcaire, …poussières, caillou après caillou. Le rivage était là où sera MONCORNET, et les dinosaures s’y prélassaient
Lentement, laissant une plage au bas d’un coteau, la mer se retira. Puis encore plus loin maintenant qu’on a peine à croire qu’elle fût jamais ici ! Pourtant, si l’on regarde les chemins, les moellons des maisons, on y retrouve des coquillages, fossilisés dans ce sol sédimentaire : bélemnite, ammonites, gryphées, arquées …
Pendant des milliers d’années, des ruisseaux creusèrent leurs lits jusqu’au schiste ruisseaux d’Ebouilleaux, des Prés d’En Bas, de la Goulotte, qui réunis, forment l’Ormeau, affluent de la Sormonne .
Et, un jour, le village de LONNY s’installa sur l’ancienne plate forme côtière, agréablement inclinée au sud-ouest (l’altitude du terroir passe de 170 mètres au sud, 230 mètres au nord). Un paysage plaisant, ne se dévoilant que peu à peu, au gré des plis vallonnés.
LONNY est recherché par ceux qui aiment habiter une belle campagne, écrivait, en 1862, Jean LEPINE, adjoint au maire de RENWEZ. C’est toujours vrai.
L’implantation de maisons près des ruisseaux et des sources est certainement ancienne. Mais, historiquement et en l’état actuel de nos recherches, l’existence d’un village ici n’est attestée qu’en 1109, par une lettre de l’Archevêque de REIMS donnant l’église de LONNY à l’Abbaye Saint NICOLAS de REIMS, qui, désormais, entretiendra ses luminaires avec les impôts des paroissiens.
Au Moyen-Age, c’était quelques « mesurages », ainsi qu’on appelait les maisons
paysannes, groupées autour de l’église, d’où rayonnaient trois chemins :
– La rue basse (actuelle rue des Cannes), qui allait vers les châteaux de la Loge et de Cliron
– La rue haute (actuelle rue Saint Bernard), vers les châteaux de la Motte et de Moncornet
– La rue des tabuts, vers les châteaux d’Harcy et du Châtelet
Trois royes étaient donc délimitées, correspondant à l’assolement triennal : deux ans de cultures (blé, avoine) et un an en jachère.
Au sud, au-delà du ruisseau, le domaine du seigneur. Assez isolé en amont, 11e moulin tournait sa grande roue à eau et les pilons à huile écrasaient noix ou faines.
Après le château féodal (actuel Vieux Château), solide forteresse entourée de douves, où habitait la famille des Lonny, se construisit en 1577 un deuxième château ( 4 tours, porte fortifiée, fossés ) appartenant aux seigneurs du fief de la Loge ( actuel Petit-Château ) .De sorte que les habitants, ayant la chance de deux abris solides, traversèrent les guerres du XVII -ème siècle, sans trop de mal en comparaison de leurs voisins, dit une enquête menée en 1657 . Il y avait alors 39 foyers au village.
En 1760, le roi détourne la circulation difficile dans les petites rues tortueuses, ouvrant une belle et large route toute droite (l’actuelle nationale) , au milieu des jardins . Alors s’installe le relais de la poste aux chevaux, où s’arrêtent deux lignes de diligences, joliment nominées la Désirée et l’Hirondelle. Au voisinage immédiat, on trouve une auberge, flanquée d’une boutique de maréchal-ferrant, une ferme, une boutique de charron et même un terrain de tennis Tout pour la voiture, le cheval et le voyageur : une aire de repos digne de nos autoroutes !
C’est le carrefour de la route de RENWEZ, l’amorce d’un quartier qui peuplera au XIX -ème siècle, époque de grand accroissement. Des « bourgeois », fabricants de bière ou de chicorée, médecin, rentiers, juge de paix, ingénieur, notaire, percepteur, distillateur, se construisent des « maisons de maître ». Un quartier protée à un bout, par la brigade des douanes, et à l’autre par la brigade de gendarmerie
Tout le pays déborde d’activité. Chaque logis est commerce ou boutique l Des boucheries, des charcuteries, des boulangeries, une épicerie, une mercerie, des cafés (jusqu’à 14 !) ; des magasins de tissu, de faïence, d’osier ; des boutiques de charron, de maréchal-ferrant, de peintre, de menuisier, de cloutier ; des carrières de pierre ; et même des salles de danse et une salle de billard !
En 1870, s’ouvre la gare, qui aura vite un trafic important. Tout un nouveau quartier se crée là, avec des cafés, des restaurants-hôtels, un magasin de fourrage, un magasin de charbon. La poste aux lettres la caisse d’épargne répondent aux besoins des communes voisines, qui voient en LONNY un centre vital …
Les guerres successives vont tuer cette société-là. Le travail se concentrera peu à peu dans les villes et le village changera de vocation : il fait partie de la grande banlieue résidentielle de CHARLEVILLE, et on, parle d’une nouvelle contournante …
Mme HOUDINET Colette